Pièces
Atelier d’artiste pièce en 1 acte et 3 personnages (2014)
Atelier d’artiste pièce en 1 acte et 3 personnages (2014)
Tapis volant
Souvent à trop rêver
De faire rêver les gens
On se prend les pieds
Dans les tapis volant…
Quand on touche le sol
Tout ce qui nous console
C’est que quand nous on boit
Nos gueules sont du même bois
Que les gondoles…
Alors on rentre tard
On s’égare, on se noie
On cache nos guitares
Au fond de cafés chinois
Si la chance nous sourit
Cachée sous les soieries
Quelques fois on racole
La fille au fond du bol
D’alcool de riz…
Place de Fürstenberg
On attache son cheval
Peut-être au réverbère
Où s’est pendu Nerval
Tout petits Baudelaire
Blondin de carnaval
Pauvres singes en hiver
Cueillant entre les verres
Nos fleurs du mal…
Petite, soit charitable
On sent que l’automne approche
Délivre nous du diable
Qui habite dans nos poches
Malgré toute la patine
Au plafond de la Sixtine
Ce doigt qui nous repousse
Fait qu’un jour on dit : «Pouce !»
On imagine…
Texte : David Mc Neil
Quand j’aurai découvert
Du revers de la main
Un chemin sous ton châle
Galamment entr’ouvert
Quand j’aurai tout d’abord
Aux abords de ton lit
Poliment pris d’assaut
Chenonceau
Et Chambord
Quand j’aurais fait glisser
Le plissé des satins
Sur le grain de tes bas
Que tes pas font bruisser
Quand j’aurais tour à tour
Des atours qui te parent
Séparé les soies sombres
De leurs ombres
Leurs contours
Quand j’aurais jalonné
A l’aunée du désir
De soupirs tes vallons
En de longues randonnées
Quand je verrais enfin
Aux confins des mystères
Cette fichue terre promise
Que Moïse
A vu de loin…
Plus lent qu’un lézard
Au soleil de Septembre
Aurais-je les regrets
De du Bellay
Ou bien te dirai-je
Ce que penser des roses
Et des ronces de Ronsard
Entre autres choses…
Texte : David Mc Neil
Ce poème a été mis en musique sur l’album Un lézard en Septembre
Dis que c’est pas certain
Que l’amour s’éteint
Comme l’or des musées
Le bleu des vieux blue-jeans usés
Dis-moi que c’est pas sûr
Que les initiales sur
Les arbres, enlacées
Finissent un jour par s’effacer…
Dis-moi que c’est vrai
Que tous les cœurs à la craie
Qu’on voit quand on est enfant
Dans les cours de récré
Disaient qu’on s’aimait vraiment
Ces cœurs à la craie
Disaient qu’on s’aimait vraiment
Moi je veux des tableaux
Comme peignait Pablo
Les peintures à l’huile
C’est plus difficile
Mais plus beau
Bien plus beau que les aventures à l’eau
Dis-moi où passent-elles
Ces peintures pastel
Ces mots griffonnés
Sur un bristol de fleurs fanées ?
Moi je veux des serments
Des marbres et des monuments
Mais pas toutes ces aquarelles
Belles ne fût-ce qu’un moment
Dis que tu m’aimes, même si tu mens
Ne fût-ce qu’un moment
Dis que tu m’aimes, même si tu mens
Texte : David Mc Neil
Vêtu d’un vieux blouson
Ou d’un manteau sans âge
Couleur mur de prison
Voyageur sans bagage
Son armure, son blason
Ce sont ses tatouages
Un homme ça doit rester debout
En Chine devant les chars
Ou pieds nus dans la boue
Armé d’une guitare
De bâtons, de bambous
D’étendards dérisoires
Qu’il brandit jusqu’au bout
Un homme ça doit rester debout
Pour enfin se défaire
Des barbelés, des lianes
Des bracelets et des fers
Dans les champs de Louisiane
Et sortir de l’enfer
De Verdun, du Vietnam
Un homme ça doit rester debout
Mais pour un battement de cils
Une larme un peu facile
On rend les armes à genoux
Chanson interprétée par Robert Charlebois
Chanson extraite de l’album Tout est bien
Paroles: David Mc Neil – Musique: Robert Charlebois
Moulin rouge
Derain fauve
Au tabac
Métro Blanche
Chapeaux pailles
Pablo mauve
Bleu de Prusse
Paix-revanche
Souris grises
Etoiles jaunes
Marché noir
Chemises brunes
Dollars verts
Pour Von Braun
Casques bleus
Pour des prunes
Ballets roses
Bérets verts
Côte d’Azur
Blond platine
Blancs marrons
Outremer
Gardes rouges
Et marines
Carte orange
Or en Suisse
Nérons noirs
Blancs comme neige
Ici gris
Blanc cassis
Pas marrantes
Histoires beiges
On peut retrouver ce poème sur l’album Rucksack Alpenstock
une autre version a été chantée par Montand avec une musique de David Mc Neil
Lourds,
Soudains semblent lourds
Les draps, les velours
De ton lit
Quand j’oublie
Jusqu’à notre amour
Lourds,
Soudain semblent lourds
Tes bras qui m’entourent
Déjà dans la nuit
Un bateau part
S’en va quelque part
Des gens se séparent
J’oublie
J’oublie
Tard,
Autre part
Dans un bar d’acajou
Des violons nous rejouent
Notre mélodie
Mais j’oublie
Tard
Dans ce bar
Dansant joue contre joue
Tout devient flou et j’oublie
Court,
Le temps semble court
Le compte à rebours
De nos nuits
Quand j’oublie
Jusqu’à notre amour
Court,
Le temps semble court
Quand tes doigts parcourent
Ma ligne de vie
Sans un regard
Des amants s’égarent
Sur un quai de gare
J’oublie
J’oublie
Tard
Dans ce bar
Dansant joue contre joue
Tout devient flou et j’oublie
Tard
Dans ce bar
Dansant joue contre joue
Tout devient flou et j’oublie
Tard,
Autre part
Dans un bar d’acajou
Des violons nous rejouent
Notre mélodie
Mais j’oublie
Chanson interprétée par Milva (album Quinteto 1985)
Paroles: David Mc Neil et Angela Tarenzi – Musique: Astor Piazzolla
Editions Busy Music France
Assez de ces
Machins pointus,
De tout ce qui blesse
De tout ce qui tue,
Couteaux, coupe-coupe
Et balles perdues,
Assez de ces
Machins pointus
Assez… assez, assez… assez
Assez de ces
Machins qui griffent,
Crampons de foot
Bijoux Van Cleef,
Tonton-macoutes,
Scouts à canifs,
Assez de ces
Machins qui griffent
Assez… assez, assez… assez
Refrain: Faut des ronds
Faut des courbes
Des marchands de marrons
Rue Lecourbe
Faut des ballons
Des cerceaux
Et les seins de
Sophie Marceau
Assez… assez, assez… assez
Assez de ces
Machins qui piquent,
Serpents-pythons
Et porc-épics,
Du hérisson
Microscopique
Assez de ces
Machins qui piquent
Adlib
Bon, Cupidon est dispensé
Les abeilles et les crustacés
OK, mais pas les chiens dressés,
Les pit-bulls et les verres cassés,
Les cutters des cours de lycée,
Les harponneurs de cétacés,
Tout ce qui blesse, oh ! c’est assez
Effacez tout, recommencez… (bis)
Chanson interprétée par Julien Clerc
Paroles : David Mc Neil – Musique: Julien Clerc
Editions Si On chantait / Free Demo
Arrêtez tout, dans les magazines,
Le « Nouvel Homme », tweed et fiches cuisine
Amenez les jarretelles, les bas résilles,
Les sexy dentelles, les talons aiguilles
Refrain: Mais si j’dis ça, je casse mon image
Ce s’rait dommage (bis)
Mais si j’dis ça, je casse mon image
Ce s’rait dommage d’être au chômage à mon âge…
J’veux du cuir: pas du peep show, du vécu
J’veux des gros seins, des gros culs
J’veux du cuir,
Sade et Sade et Suzy Q (bis)
Arrachez, scouts, vos pull-overs
Amenez le stout, l’éther,
Les lames de rasoir, les tubes de colle,
Nus sous l’manteau à la sortie des écoles
Refrain
Arrêtez, Constance, vos lacs,
Plaisirs des souffrances délicates
Le monde est glauque et ça s’écrit
« GLLOQ ». Mon ami.
Refrain
Chanson interprétée par Alain Souchon
Paroles : David Mc Neil – Musique: Alain Souchon
Editions BMG Music Publishing France / Editions Sidonie (EMI Music)
Il était comme un prince calmé,
Mais l’homme avait le cœur à deux cents
Il a garé sa Delahaye
Devant le palais du résident
Elle l’attendait dans sa robe longue,
Appuyée sur le Pianola.
Les gens dansaient sur Macky’Song
En attendant la tombola
Refrain: Casablanca, Casablanca,
T’es mon vieux style
Ma poussière, j’te lâcherai pas
Casablanca, Casablanca,
Dans tes nœuds paps, tes Lucky,
Y a les langes d’un bébé,
Qui ?
Regard « Ouragan sur le Caine »,
Mais sa vie s’est arrêtée là
Il fumait les américaines
De l’USS Oklahoma
Elle a prit une corne de gazelle
Il s’est servi un pimm’s à l’eau
Comme il n’aimait pas le jazz,
Elle a demandé qu’on mette un slow
Refrain
Abandonnant sa limousine,
Il l’a ramenée en calèche
Dans la nuit froide, des muezzins
Rêvaient d’un poste à Marrakech
Les marins dans les ambulances,
Chantaient plus fort que leur sirène
Bogart offrait, place de France,
Du vin d’Alsace à sa Lauren
Refrain
Chanson interprétée par Alain Souchon
Paroles : David Mc Neil – Musique: Alain Souchon
Editions BMG Music Publishing France / Editions Sidonie (EMI Music)
Persans, gouttières ou mistigris,
Si la nuit tous les chats sont gris,
Les hommes aussi sont tous égaux
Quand tombe cette chappe indigo
Ciment de poussière et d’ennui
Qui descend autour de minuit
Sur les pavés, les quais de gare
Les arrivées, les cases départ
Des jeux de l’oie perdus d’avance
Quand les dés roulent sans qu’on les lance
Sans qu’on les lance…
On fouille aussi dans les poubelles
Des souvenirs, on se rappelle
Des princesses et des cendrillons,
Des éphémères, des papillons
Qui tournaient dans les abat-jour
De nos palais de rois d’un jour
On se bat dans les terrains vagues
Eux font leurs griffes, on fait des tags
Et des marelles, mais pas de chance
La boîte tombe pas où on la lance
Où on la lance
Où on la lance…
Chat des palaces, voleurs, voyous,
Des favelas ou du bayou,
Qu’on soit Mozart ou John Coltrane,
C’est toujours le même blues qu’on traîne
Faudrait, sur la carte du Tendre,
Des Touaregs pour nous attendre,
Quelques repères et des sherpas,
Des guides, des boussoles, des compas
Et des Livingstone dans nos jungles,
Moins de foin, un peu plus d’épingles,
Des camions entiers d’amoureuses,
De mygales, de mantes-religieuses,
Que nos appels aux ambulances,
Elles les entendent quand on les lance,
Quand on les lance,
Quand on les lance…
Texte : David Mc Neil
Mis en musique par Julien Clerc sur son album Julien (1997)
Tout s’efface
Couleurs
Fable (lue par Montand puis ensuite par David Mc Neil à l’Olympia)
Blues indigo
Les aventures à l’eau
Tapis volants
Un lézard en Septembre
7 heures du soir
Je vais m’asseoir
Devant l’ivoire
Du grand piano
D’un bar sans âge
Sorti d’une page
De Longfellow
Deux ou trois notes
Que je pianote
Dans cet hôtel
Au bout du monde
Deux ou trois croches
Qui nous rapprochent
Quelques secondes
On peut tous vivre sans maison
Dans des cabanes, dans des cartons
Les plus chanceux des vagabonds
Vivent en avion
Le ciel est par-dessus le toit
Les poètes ont souvent raison
Mais vivre libre ou en prison
Ça sert à quoi
Quand c’est sans toi
Traîne un blue jean
Et j’imagine
Revoir la couleur
De tes yeux
Vert marigot
Et l’indigo
Des mers de Chine
Au bar une robe
Que même Jacob
Aurait pu prendre
Pour une échelle
Bas La Perla
Montant vers la
Tour de Babel
On peut tous vivre sans maison
Dans des cabanes, dans des cartons
Les plus chanceux des vagabonds
Vivent en avion
Le ciel est par-dessus le toit
Les poètes ont souvent raison
Mais vivre libre ou en prison
Ça sert à quoi
Quand c’est sans toi
Toutes les roulottes
De ma bohème
Mes solitudes et mes poèmes
Le bleu dont je teinte mes notes
Trois mots d’anglais
Pas les plus laids
Juste pour te dire
Forget me not
Chanson interprétée par Robert Charlebois
Chanson extraite de l’album Tout est bien
Paroles: David Mc Neil – Musique: Robert Charlebois
YVES MONTAND
Nostalgie d’Angie
Vous souvenez-vous Louisa
Les jardins de Monte-Carle
Lettre anonyme à Mr le conservateur du musée du Louvre (musique Michel Jonasz)
ALAIN SOUCHON
Casablanca
J’veux du cuir
Et aussi:
Normandie Lusitania
Parachute doré
JULIEN CLERC
Mélissa
Assez… Assez…
Et aussi:
Les Aventures à l’eau
Angela
Y’a Plus De Rock Au Tennessee
To Be Or Not To Be Bop
Sexy
Hélène
Avisos
Échafaudages
Tu t’en es allée
De quoi a-t-elle l’air ce soir?
ROBERT CHARLEBOIS
7 heures du soir
Battement de cils
Et aussi:
Le Vent (avec Charlebois)
Les Années de Gaulle (avec Charlebois)
Moins Vieux
JACQUES DUTRONC
La pianiste dans une boîte à Gand
Brèves Rencontres
Transat en Solitaire
PIERRE BAROUH
Boite de cirage crème de marron
DOMINIQUE BAROUH
La transatlantique
Sur un banc sous la pluie
MILVA & ASTOR PIAZZOLA
J’oublie (Oblivion).
CATHERINE DENEUVE
Paris Paris
DICK RIVERS
Ce qu’on raconte en ville
Paroles & Musique: David Mc Neil (sauf ceux précisés)
Ça fait déjà longtemps
Qu’un matin Chuck Berry
T’avait enlevée dans
Son coupé Mercury
Tu avais dix-sept ans
Lui, quelques cheveux gris
Un rocker noir et blanc
Au pays du country
Lu, Lu, Lucille
Blue, blue, Lucille
Dis-moi, si parfois, tu penses à lui
Lui qui a chanté pour toi tant de nuits
Refrain: Lu, Lu, Lucille
Blue, blue Lucille
Lucille tu sais c’qu’on dit ici
Qu’y’a plus d’rock au Tennessee
Dis-moi si t’as vraiment
Eu cinq ou six maris
Que tu trouves tes amants
Au bar du Rotary
Que tes quatorze enfants
Connaissent pas Chuck Berry
Qu’ici le rock est blanc
Au pays du country
Lu, Lu, Lucille
Blue, blue Lucille
Dis-moi si parfois tu penses à lui
Lui qui a dansé pour toi tant de nuits
Refrain (bis)
Eh Lucille, tu sais c’qu’on dit ici
Qu’y’a plus d’rock au Tennessee…
Lu, Lu, Lucille
Blue blue Lucille
Lu, Lu, Lucille
Blue blue Lucille
Lu, Lu, Lucille
Blue blue Lucille
Chanson extraite de l’album Aime-moi de Julien Clerc
Paroles : David Mc Neil – Musique: Julien Clerc
Dans quel daim, dans quelle dentelle
Dans quelle robe dansera-t-elle
Angela
Vers quelle auto, quel hôtel
Vers quelle moto, quel motel
Angela
S’en ira-t-elle
Mon ange bleu change
Qu’aurai-je alors en échange
Angela
Dis-le moi
Dis-le moi
Dans quel château, quelle chapelle
Quel bateau, quel archipel
Angela
Dans quel car, quelle caravelle
À quel Cocteau, quel cocktail
Mon Angela
S’ennuiera-t-elle
Mon angelot change
Que gagnerai-je en échange
D’Angela
Dites-moi,
Dites-moi
Dis-le moi
Dis-le moi
Angela
Chanson extraite de l’album Aime-moi de Julien Clerc
Paroles : David Mc Neil – Musique: Julien Clerc et Greg Karp
Délivre-moi douce Ophélie
Du gris de ma mélancolie
Chante pour moi du haut du château d’Elseneur…
Laissons tous les jaloux parler
Partons partout sur mon Harley
Troquons nos blasons pour des blousons Perfecto
To be or not to be
To be or not to be (bop)
To be or not to be
To be or not to be (bop) bis
Délivre-moi douce Ophélie
Du gris de ma mélancolie
Vers quelque-part où Shakespeare chante en nous attendant
To be or not to be
To be or not to be (bop)
To be or not to be
To be or not to be (bop)…
Délivre-moi douce Ophélie
Chanson extraite de l’album Aime-moi de Julien Clerc
Paroles : David Mc Neil – Musique: Julien Clerc
Mélissa, métisse d’Ibiza
Vit toujours dévêtue
Dites jamais que je vous ai dit ça
Ou Mélissa me tue
Le matin derrière ses canisses a-
Lors qu’elle est moitié-nue
Sur les murs devant chez Mélissa
Y’a tout plein d’inconnus
« Descendez, ça, c’est défendu
Oh ! c’est indécent ! »
Elle crie mais bien entendu
Personne ne descend
Sous la soie de sa jupe fendue
En zoom en gros-plans
Tout un tas d’individus
Filment, noirs et blancs
Mélissa, métisse d’Ibiza
A des seins tout pointus
Dites jamais que je vous ai dit ça
Ou Mélissa me tue
« Descendez, ça c’est défendu
Mater chez les gens! »
Elle crie mais bien entendu
Y’a jamais d’agent
Elle crie, c’est du temps perdu
Personne ne l’entend
La police c’est tous des vendus
Dix ans qu’elle attend
Mélissa, métisse d’Ibiza
A toujours sa vertu
Dites jamais que je vous ai dit ça
Ou Mélissa me tue…
Ouh ! Matez ma métisse
Ouh ! Ma métisse est nue
Ouh ! Matez ma métisse
Ouh ! Ma métisse est nue
Mélissa, métisse d’Ibiza
Vit toujours dévêtue
Dites jamais que je vous ai dit ça
Je vous ai jamais vu
Le matin derrière ses canisses a-
Lors je vends des longues-vues
Mais si jamais Mélissa sait ça
Là, c’est moi qui vous tue
Ouh ! Matez ma métisse
Ouh ! Ma métisse est nue
Ouh ! Matez ma métisse
Ouh ! Ma métisse est nue…
Chanson extraite de l’album Aime-moi de Julien Clerc
Paroles : David Mc Neil – Musique: Julien Clerc
Editions Crécelles (EMI Music)/ Editions Sidonie (EMI Music)
Il se passe des choses bizarres au Louvre
Avant que les grilles ne s’ouvrent
Je ne suis pas maître chanteur
Mais monsieur le conservateur
Si vous saviez…
Mona Lisa dîne
Et puis s’en va s’amuser
Les banquettes usées
L’air désabusé
Prêtent leur molesquine
Sous le radeau médusé
La star du musée
Qui peut refuser…
Il se passe des choses bizarres au Louvre
Avant que les grilles ne s’ouvrent
Je ne suis pas maître chanteur
Mais monsieur le conservateur
Si vous saviez…
Marat boit du gin
Pendant que vous me lisez
Le duc de Guise et
D’Eon déguisé
Vendent les Sabines
Aux bars des Champs-Élysées
Lumières tamisées
Dois-je me préciser…
Victoire de Samothrace
Aime les strings et les strass
Sûrement les Horaces
Sont plus cuir que cuirasse…
Récamier, mutine
En a marre d’être exposée
Toute ankylosée
De se reposer
Vénus en Blue-jeans
La nuit vient lui proposer
De venir poser
Dans des films osés…
J’oublie tout, j’efface
Mais passer moi donc un passe…
J’oublie tout, j’efface
Mais passer moi donc un passe…
Victoire de Samothrace
Aime les strings et les strass
Sûrement les Horaces
Sont plus cuir que cuirasse…
Il se passe des choses bizarres au Louvre…
Chanson extraite de l’album Montand chante David Mc Neil
Paroles: David Mc Neil – Musique: Michel Jonasz
Au bar le « La Fontaine »
Il y avait un barbeau
Frisant la soixantaine
Mais renard encore beau…
Perrette, elle potelée
À peine vingt-deux piges, on
Disait d’elle qu’elle faisait
Le pied de grue, rue Véron…
L’Andalou voit l’agneau
Et l’invite à sa table
« You Perrette, me Tonio »
Fait le renard, affable…
Il se dit, polyglotte
« Cette cigale is for me »
Mais la pauvre, elle, sanglote
À moitié endormie…
Il lui propose de faire
Quelques pâtes alléchantes
« Je préfèrerais un verre »
Dit-elle, le rat déchante…
À son trentième ouzo
Tonio l’a suppliée
Croyant l’amoroso
Qu’un chêne ça peut plier…
L’anisette et la fièvre
On fait qu’elle l’a mordu
Faut pas courir de lièvres
Surtout quand c’est tordu…
Morale: des maigres nouilles
Font que l’effet bœuf rate
Et le renard, bredouille
Rentra seul dans son flat…
.
Lue par Montand et David Mc Neil à l’Olympia
Texte: David Mc Neil