Livre d’Or
bonjour : je termine à l'instant "quelques pas dans les pas d'un ange". MERCI et MERCI pour ce délice parfumé et coloré. CET OUVRAGE SENT BON LA PROVENCE et donne envie d'aller plus loin, à la découverte du peintre bleu. JE VOUS AIME BEAUCOUP DAVID MC NEIL. Je vis avec vous musicalement depuis 20 ans et ne m'en lasse pas. Depuis "tangage et roulis", quel bonheur de partager aussi l'écriture. AGREMENTEZ ENCORE LONGTEMPS MES JOURS. Christiane 😉
David McNeil sort un livre. A ce stade, il ne s'agit pas de dire si j'aime ou non... Chacun sait combien chaque mot du "Grand" me laisse béat, les yeux rouges et le coeur en miettes... Angie ou les douzes mesures d'un blues, c'est le livre, tient les promesses que son titre susurre. Où il est question de **biiip**e (opposé), de drogues (dures) et de rock'n'roll. Comme toujours avec McNeil? Oui, comme toujours. Et c'est là le coeur de ma pensée. Angie est finalement une variation en 150 pages de quelques lignes de l'oeuvre matrice Tous les bars de Zanzibar. On y retrouve la période des années 60 où entre Londres, Paris, Bruxelles et l'Allemagne, l'auteur cherche à s'introduire dans le monde musical et artistique. On y retrouve des visages et des noms déjà évoqués dont l'importance pour l'auteur tient dans la trace qu'ils ont laissé : des mots, des gestes, du temps passé. Où une méthode d'harmonica tient en un conseil (jouer trois fois la fausse note qui vous a échappé), où une méthode de sevrage est un acte d'amitié, ou un simple "Salut Menneke" lancé vaut adoption, et c'est pas un mot au hasard quand on s'appelle DMN.
j'ai pris ma guitare, j'ai chanté "isabelle" et à tout hasard j'ai tapé "david mcneil" dans mon moteur de recherche: quelle bonheur de retrouver un "ami" de longue date et toute ma culture dans les liens du site... merci !
Mon père est FAN mais j'avoue qu'il a du mal à promouvoir ce grand poète au sein de la famille... Heureusement que moi je le supporte et que malgré tout, on l'aime tous bien ce David...
"Les zans de Barbizon"
A soixante ans, il parti pour Barbizon et passant devant la
boutique de bonbons, il vu que la marchande était nue sous sa blouse,
comme la vendeuse de barbe à papa dont il était zonzon à quinze ans.
Pris d'un vieux coup de blues, il est entré... et a dévoré tous les
zans de Barbizon
Bon anniversaire et merci pour tous les moments de bonheur et petits
plaisirs donnés, reçus... et à venir !
Bruno
A soixante ans, il parti pour Barbizon et passant devant la
boutique de bonbons, il vu que la marchande était nue sous sa blouse,
comme la vendeuse de barbe à papa dont il était zonzon à quinze ans.
Pris d'un vieux coup de blues, il est entré... et a dévoré tous les
zans de Barbizon
Bon anniversaire et merci pour tous les moments de bonheur et petits
plaisirs donnés, reçus... et à venir !
Bruno
Mes félicitations pour ce site. Je suis brésilienne et je connais Davis depuis que j'ai acheté son premier vinyl dans un bazar à Fortaleza. Ça fait 3 ans. Dès lors je l'aime énormément.Travers ce site j'essaye de connaitre plus profondement ce grand poète. A bientôt.
depuis 1972 que je posséde 45 t et 33 t,ça fait vraiment du bien de trouver un tel site...L'avoir entendu récemment parler de ses maîtres ès paroles ,à savoir Nougaro pour le rythme et Gainsbourg pour les rimes prouve s'il le fallait sa grande classe!
Où l'on reparle de David McNeil.... On le retrouve là où on l'avait laissé, entre quelques cadavres exquis d'alcools variés, ambiances enfumées et délires consécutifs, dommages collatéraux?
Tangage et Roulis, Rock 'n' roll, est le 6ème livre de Davic McNeil. Récit ou roman, peu importe, les livres de McNeil vont finir par faire une oeuvre, cohérente et conséquente. N'y voyez pas l'hommage flatteur d'un fan transi (ce que je suis), mais bien le sentiment profond qui m'habite quand je reprends ses bouquins. Ici, on est dans la suite directe, me semble-t-il, de Tous les bars de Zanzibar, récit déjanté de sa vie. Après la pause nostalgique et respectueuse qu'a constitué l'évocation de son père, sur le mode du souvenir personnel, David McNeil semble écrire avec une rage décuplée et une verve non contenue. Quelques pas... était sans doute d'une très haute tenue mais il me semble, peut-être me trompé-je, d'une certaine retenue, chaque mot étant pensé et bien pesé . Ici la phrase ou plutôt l'anti phrase "McNeilienne" reprend ses droits d'auteur. Auteur, bing! le mot est lâché et ne fait pas peur.
McNeil aime certainement tous les vinyls : 78 tours ça tourne vite, c'est, une Lamborghini sur un circuit, 45 tours aussi on encore du mal à suivre et c'est grisant, 33 tours c'est un plus lent et majestueux mouvement que l'on peut suivre des yeux et qui vous donne un tournis raisonnable (avez-vous déjà essayé de repérer sur le disque noir de 30 cm un point à suivre des yeux?). Sa phrase (anti phrase) est un mouvement circulaire. Elle nous emmène, là où il fallait aller par un trajet concentrique, parfois long, fort long, et toujours arrive. Le point de départ est plus ou moins oublié, et alors?, c'est le voyage qui compte, ici le voyage des mots. Sa phrase est une improvisation de jazz, ce n'est certainement pas un hasard : un thème pour l'architecture du morceau, un solo, deux soli, une explosion d'orchestre, retour au thème, redépart.... Sa phrase est un accident de voiture, mais pas n'importe lequel, pas un tonneau en 4x4 qui se planterait le nez dans une dune de sable, mais une dérive en décapotable sur la corniche de Monte Carlo : on roule, cheveux au vent, content et inconscient, les virages sont faciles à prendre et puis la sensation prend le pas sur la raison et les graviers nous ramènent à l'essentiel : dans le ravin, ce que McNeil appelle de livre en livre son "camion de blues". Du ravin, il est question tout le long de Tangage puisque tout le livre est sur la corde raide "entre le chaos du trop et les affres du pas assez", d'alcool s'entend.
Dans Tangage, McNeil se déchaîne et tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le narrateur, ses copains, leurs femmes, les docteurs et les compagnies aériennes, les Chinois et les Québecois, les drogues et les antidépresseurs.Tangage est un road movie qui fait du surplace à Montréal, c'est l'occasion de savoir pourquoi ne pas y aller et pourquoi s'y précipiter (la blanche de Chambly et aussi quelques filles).Tangage est féroce et drôle, mais au fond douloureux comme souvent chez McNeil.
Tangage est un hymne à la liberté, au risque de l'anarchie. Cette liberté qui parcourt toute l'oeuvre de l'auteur, libre face aux conventions, face au marché, face à la bonne conscience générale, face aux "Maîtres" à penser (les" joueurs de Rock'n'Roll") libre de partir ou rester, d'écrire et de chanter, de boire et de fumer, la liberté au risque de l'ivresse, au risque de la destruction.
L'évocation du premier verre est l'occasion pour McNeil de dresser le portrait du Londres des années 60 en quelques pages magnifiques où l'on croise aussi bien Sandy l'antillaise déjà rencontrée dans Tous les bars..., que Donovan, la "tête perdue dans les volutes d'un joint définitif". Cette virée à Montréal est le prétexte à décrire l'épopée de la vie du narrateur, l'Odyssée d'un Ulysse qui n'a pas encore retrouvé son île. Episodes burlesques et considérations nauséeuses (heureusement le Gewurtz' est efficace) se côtoient dans des phrases où sont volontairement mal dissimulées - en fait pas dissimulées du tout - des célébrités en état d'ébriété. Etat que l'auteur affectionne décrire : Dans La dernière phrase, le narrateur, un certain Dimitri Goldwein Mayer, rencontrait au détour d'un ascenseur, dans une clinique, déjà, l'Ange Gabriel, descendait trente guignolet-kirsh avec lui et se laissait aller à quelques confidences. Il me vient l'idée que c'était peut-être pas l'Ange dans l'ascenseur...?
Tangage est une partie de cache-cache entre le narrateur et ses médecins garde-chiournes, mais surtout entre le narrateur et lui-même, le narrateur et ses démons. La fin du livre semble insinuer que la partie continuera toujours. L'enjeu : une certaine idée de la liberté.
H.D., avril 2006
Tangage et Roulis, Rock 'n' roll, est le 6ème livre de Davic McNeil. Récit ou roman, peu importe, les livres de McNeil vont finir par faire une oeuvre, cohérente et conséquente. N'y voyez pas l'hommage flatteur d'un fan transi (ce que je suis), mais bien le sentiment profond qui m'habite quand je reprends ses bouquins. Ici, on est dans la suite directe, me semble-t-il, de Tous les bars de Zanzibar, récit déjanté de sa vie. Après la pause nostalgique et respectueuse qu'a constitué l'évocation de son père, sur le mode du souvenir personnel, David McNeil semble écrire avec une rage décuplée et une verve non contenue. Quelques pas... était sans doute d'une très haute tenue mais il me semble, peut-être me trompé-je, d'une certaine retenue, chaque mot étant pensé et bien pesé . Ici la phrase ou plutôt l'anti phrase "McNeilienne" reprend ses droits d'auteur. Auteur, bing! le mot est lâché et ne fait pas peur.
McNeil aime certainement tous les vinyls : 78 tours ça tourne vite, c'est, une Lamborghini sur un circuit, 45 tours aussi on encore du mal à suivre et c'est grisant, 33 tours c'est un plus lent et majestueux mouvement que l'on peut suivre des yeux et qui vous donne un tournis raisonnable (avez-vous déjà essayé de repérer sur le disque noir de 30 cm un point à suivre des yeux?). Sa phrase (anti phrase) est un mouvement circulaire. Elle nous emmène, là où il fallait aller par un trajet concentrique, parfois long, fort long, et toujours arrive. Le point de départ est plus ou moins oublié, et alors?, c'est le voyage qui compte, ici le voyage des mots. Sa phrase est une improvisation de jazz, ce n'est certainement pas un hasard : un thème pour l'architecture du morceau, un solo, deux soli, une explosion d'orchestre, retour au thème, redépart.... Sa phrase est un accident de voiture, mais pas n'importe lequel, pas un tonneau en 4x4 qui se planterait le nez dans une dune de sable, mais une dérive en décapotable sur la corniche de Monte Carlo : on roule, cheveux au vent, content et inconscient, les virages sont faciles à prendre et puis la sensation prend le pas sur la raison et les graviers nous ramènent à l'essentiel : dans le ravin, ce que McNeil appelle de livre en livre son "camion de blues". Du ravin, il est question tout le long de Tangage puisque tout le livre est sur la corde raide "entre le chaos du trop et les affres du pas assez", d'alcool s'entend.
Dans Tangage, McNeil se déchaîne et tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le narrateur, ses copains, leurs femmes, les docteurs et les compagnies aériennes, les Chinois et les Québecois, les drogues et les antidépresseurs.Tangage est un road movie qui fait du surplace à Montréal, c'est l'occasion de savoir pourquoi ne pas y aller et pourquoi s'y précipiter (la blanche de Chambly et aussi quelques filles).Tangage est féroce et drôle, mais au fond douloureux comme souvent chez McNeil.
Tangage est un hymne à la liberté, au risque de l'anarchie. Cette liberté qui parcourt toute l'oeuvre de l'auteur, libre face aux conventions, face au marché, face à la bonne conscience générale, face aux "Maîtres" à penser (les" joueurs de Rock'n'Roll") libre de partir ou rester, d'écrire et de chanter, de boire et de fumer, la liberté au risque de l'ivresse, au risque de la destruction.
L'évocation du premier verre est l'occasion pour McNeil de dresser le portrait du Londres des années 60 en quelques pages magnifiques où l'on croise aussi bien Sandy l'antillaise déjà rencontrée dans Tous les bars..., que Donovan, la "tête perdue dans les volutes d'un joint définitif". Cette virée à Montréal est le prétexte à décrire l'épopée de la vie du narrateur, l'Odyssée d'un Ulysse qui n'a pas encore retrouvé son île. Episodes burlesques et considérations nauséeuses (heureusement le Gewurtz' est efficace) se côtoient dans des phrases où sont volontairement mal dissimulées - en fait pas dissimulées du tout - des célébrités en état d'ébriété. Etat que l'auteur affectionne décrire : Dans La dernière phrase, le narrateur, un certain Dimitri Goldwein Mayer, rencontrait au détour d'un ascenseur, dans une clinique, déjà, l'Ange Gabriel, descendait trente guignolet-kirsh avec lui et se laissait aller à quelques confidences. Il me vient l'idée que c'était peut-être pas l'Ange dans l'ascenseur...?
Tangage est une partie de cache-cache entre le narrateur et ses médecins garde-chiournes, mais surtout entre le narrateur et lui-même, le narrateur et ses démons. La fin du livre semble insinuer que la partie continuera toujours. L'enjeu : une certaine idée de la liberté.
H.D., avril 2006
J'avais 20 ans et je découvrais l'écrivain chez Bernard Pivot pour "Lettres à Melle Blumenfeld". Ce livre aujourd'hui a une résonance dans ma vie, et c'est au même moment que je rencontre Monsieur David Mac Neil au charme prégnant et redoutable. Quand la fiction retourne au réel pour pousuivre sa boucle. C'est l'histoire de mon voisin d'en face à qui je vais laisser le livre dans sa boîte-aux-lettres...
Ce site rend grâce à un homme intriguant que je me plaîs à découvrir.
Ce site rend grâce à un homme intriguant que je me plaîs à découvrir.
Désolé Baptiste, trop ému par le fait de voir David j'en ai oublié de tefaire signer tes deux livres . On peut arranger ça autour d'un verre peut-être?
ce serait un plaisir,
Cordialement, hubert
ce serait un plaisir,
Cordialement, hubert